guide devenir webdesigner pro

Le guide du Webdesigner en 2024

Le métier de Web designer

Introduction

Avant d’être sûr de vouloir faire ce métier et de commencer à vous préparer à vous lancer. On va faire un tour sur ce qu’est un web designer grâce à ce guide du webdesigner en 2024.

Evolution des métiers du web

Aujourd’hui avec l’évolution des métiers liés au design web, de nombreux métiers ont vu le jour. 

Par exemple côté design le métier de graphiste a évolué aujourd’hui. On a des graphistes print, des illustrateurs, web designers, infographistes, game designer, ui designer … 

Idem pour les métiers de la tech. Au début, on a souvent du mal à s’y retrouver et à connaître les limites du métier.

Un métier flou

Parmi tous l’éventail des métiers lié au design et au web. Le métier de Webdesigner est un peu coincé entre le graphiste, l’infographiste et l’UI designer. Alors que fait un web designer concrètement, nous en saurons un peu plus grâce à ce guide du webdesigner?

L’exemple d’un projet de site web dans une agence

Pour vous permettre d’y voir plus clair, prenons l’exemple d’un projet de site web dans une agence web. Plusieurs métiers vont travailler main dans la main pour concevoir à la fin un site web.

Au départ, nous allons avoir le chef de projet qui va être le lien entre l’agence et le client. Ils vont étudier le brief. Analyser ses besoins et budgétiser le projet. Egalement faire un rétro-planning pour y intégrer l’équipe de production et leur date limite d’exécution.

Le Graphiste

Côté métier plutôt ‘opérationnel’, nous aurons : le graphiste/illustrateur. Qui lui va s’occuper de créer les différents éléments graphiques, illustrations, l’identité visuelle, le choix des couleurs, typographies, etc. Mais ne vas pas avoir de lien avec l’équipe technique et n’aura pas de contraintes techniques dans leur création.

Le Webdesigner

Le webdesigner sera lui en charge de la conception des différentes pages du site. En fonction du contenu qu’il aura reçu du client ou du rédacteur/copywriter. Il pourra utiliser la charte graphique (Tous les éléments graphiques, couleurs, typographies, icônes, … ).

Cette charte définit l’univers graphique du client créée par le graphiste pour designer ses pages. Tout en respectant les contraintes liées au web (taille des écrans, accessibilité, ergonomie, complexité à mettre en production par les développeurs,…).

L’integrateur

Le web designer doit faire le lien avec les intégrateurs (qui vont retranscrire vos maquettes en code HTML, CSS, …). C’est pourquoi il se doit de préparer tous les éléments nécessaires à l’intégration (images, icônes, polices,…). Il existe plusieurs outils pour faciliter ce travail directement depuis votre logiciel de conception.

Le développeur

Côté tech, nous aurons également le développeur qui va gérer le site, mais côté serveur (bases de données, hébergement, …). En sommes des éléments invisibles par l’utilisateur qui vont permettre la bonne utilisation du site.

Compétences clé

Nous allons lister dans ce guide du webdesigner les compétences principales mais aussi cachées d’un bon webdesigner.

La créativité et les logiciels de conception

Les compétences principales vont être d’avoir un sens esthétique pour le design de vos pages. Aussi d’avoir une bonne connaissance des logiciels de conception tels que la suite Adobe, Figma ou Sketch.

L’informatique et le web

Il faudra aussi avoir une compréhension solide en langages du web. De manière globale sur un projet de site (comment il se construit d’un point de vue technique). Sans oublier une très bonne connaissance des langages clients (HTML, CSS, Javascript, …).

Défendre ses idées, qualités organisationnelles, traduire

Ces compétences sont rarement citées dans les sites d’informations autour du web design, mais pour moi, ils constituent un pilier du métier.

Savoir lire, traduire et répondre à un besoin client

La première chose, c’est de savoir lire, traduire et répondre à un besoin client. Votre client ne sait rien de votre métier. Des dernières tendances graphiques, de la technique et du résultat visuel de ce qu’il aimerait. 

Comprendre les besoins du client

L’un de vos challenges en tant que web designer sera de bien comprendre ses besoins, sa demande. Afin de pouvoir la mettre en place dans un temps imparti (avant la date limite). 

Mais aussi de traduire visuellement ses attentes, bien entendu l’écoute du client est essentielle. 

Savoir écouter

Un bon web designer est quelqu’un qui sait écouter le client, traduire ses besoins ou même pensées et d’y répondre dans le temps imparti. 

Une mauvaise écoute, lecture ou traduction est un coût pour votre entreprise. Car elle vous exigera plusieurs aller/retour avec le client avant de trouver les bonnes solutions.

Savoir s’organiser

La seconde compétence clé est de savoir s’organiser, vous allez travailler et il faut le savoir sur plusieurs projets en simultané. C’est très rare qu’un projet commence juste après qu’un autre se termine, que ce soit en agence ou même en freelance. 

Vous allez travailler avec de nombreux fichiers venant d’un peu partout (mail, clé USB ou disque dur). Si vous ne classez pas vos documents au fur et à mesure vous allez très vite vous y perdre ou même supprimer des fichiers important. 

Nommer et sauvegarder vos fichiers

Nommez vos fichiers de façon organisée, éviter les fichiers (maquette.psd, maquette NEW.psd, maquette NEW NEW.psd par exemple Projet_FERMEDUSUD/Maquettes_MAJ201222.psd). 

Pensez aux sauvegardes sur disque dur externe régulièrement pour éviter le pire. 

C’est la même chose pour vos mails, créer des dossiers par projet et met les à jour régulièrement pour éviter de vous retrouver avec une liste infinie de mails à classer.

Argumenter vos choix

La dernière compétence souvent négligée et rarement soulignée et celle d’argumenter vos choix. A chaque fois que vous prenez une décision en terme de design, pensez à ‘pourquoi ce choix et pas à un autre. Et également à son but derrière (un bouton rouge pour mettre en avant l’appel à l’action et augmenter les ventes du produit par exemple). 

Savoir remettre en question notre travail

Cette compétence va être importante, car aucun choix graphique ne se défend seul, et votre client. Il faut le savoir va remettre en question vos choix et il faudra être prêt à y répondre pour ne pas voir votre solution mise à la poubelle. 

Concurrence de vos solutions

C’est aussi important pour défendre votre proposition auprès de votre propre équipe en interne. Imaginez 3 webdesigners pour un seul projet. Quelques fois un design moins percutant mais très bien argumenté va plus plaire qu’un design percutant, mais pas assez défendu. Si vous aimez votre web design, défendez-le de la meilleure manière !

Se lancer en tant que salarié ou en freelance

Grâce à ce guide du webdesigner, vous êtes rassuré que ce métier est bien fait pour vous et vous êtes motivé à vous lancer, mais vous hésitez entre être salarié ou auto-entrepreneur ?

Commençons par expliquer les différences entre ces 2 statuts qui auront une influence dans votre relation avec le client, votre mode de travail et votre revenu.

Le statut juridique

On va parler là d’un point de vue purement juridique, lorsque vous êtes salarié il n’y a qu’un seul statut, mais vous pouvez avoir plusieurs configurations contractuelles :

  • Le CDI (contrat à durée indéterminée)
  • CDD (Contrat à durée déterminée)
  • L’alternance (contrat spécifique salarié-étudient).

Lorsque vous êtes freelance, vous avez le choix entre plusieurs statuts :

  • La micro-entreprise ou auto-entrepreneuriat (votre revenu professionnel et personnel est confondu.)
  • La société individuelle (EIRL, EURL, SAS, SASU, votre revenu est indépendant est n’as pas d’impact sur vos biens et revenus personnels même si vous êtes en déficit).
  • Le portage salarial (activité indépendante avec les mêmes droits que le salarié)
Le mode de travail

Il y a une grande différence entre travailler au sein d’une entreprise ou agence et travailler en freelance. Tout d’abord la première différence, c’est qu’en tant que salarié. Vous travaillez en équipe (plus ou moins grande selon la taille) alors que vous êtes seul en tant que freelance. 

Il existe des alternatives à la solitude du freelance comme rejoindre un collectif de freelance dans le même domaine ou localement avec des confrères de divers domaines. Ou bien rejoindre un espace de coworking et avoir des collègues coworkers.

L’autre grande différence, c’est le lieu de travail, quand vous êtes salarié vous vous déplacez tous les matins dans vos bureaux de l’agence ou de votre entreprise. Quand vous êtes freelance vous travaillez dans votre domicile. Il existe des espaces de travail partagé (coworking) ou des bureaux à louer si vous n’aimez pas travailler de chez vous.

Avec l’évolution des modes de travails, beaucoup d’entreprises proposent des postes en ‘remote’. Ce qui vous permet de travailler à distance quelques jours dans la semaine voir en ‘full remote’ 100% de chez vous.

La dernière différence, c’est le lien de subordination. En tant que salarié vous avez un employeur ou responsable qui vous donnera vos tâches à accomplir ou des objectifs à atteindre dans un temps imparti. 

Alors qu’en tant que freelance, vous êtes votre propre patron et vous vous versez vous-même votre salaire. Mais vous êtes libre de choisir vos clients, de définir vos objectifs et missions et surtout d’organiser votre travail librement en choisissant vos horaires.

Le revenu

Quand vous êtes salarié, vous recevez selon votre expérience, vos diplômes un salaire mensuellement. Par contre quand vous êtes freelance le chiffre d’affaires de vos missions corresponds à votre salaire diminué des frais et taxes, mais celui-ci n’est pas périodique.

En portage, le freelance peut recevoir un salaire mensuellement.

Les charges

Lorsque vous êtes salarié, vous n’avez pas à payer de charges pour faire votre travail (internet, fournitures, logiciels, location bureau ,…). Alors qu’en tant que freelance, c’est à vous de le financer. 

Selon votre statut vous aurez plus ou moins de charges sociales et taxes quand vous êtes freelance. Quand vous êtes salariés, votre salaire net comprends ces charges sociales et fiscales en dehors de l’impôt sur le revenu qui est imposable aux 2 cas si le freelance a une micro-entreprise.

Où et comment se former ?

Maintenant que vous en savez plus sur le métier et sur les compétences clés, dans ce guide du webdesign nous allons voir comment devenir webdesigner.

Cette fois, vous savez si vous voulez vous lancer en tant qu’indépendant ou en tant que salarié dans une entreprise, et vous êtes prêts à vous lancer dans le bain et vous former. 

Mais quels sont les types de formation qui sont proposés sur le marché ? Selon que vous soyez libre à plein temps ou à temps partiel ?

Les formations dans le cursus scolaire

C’est la voie dite ‘classique’ si vous êtes au début de votre parcours scolaire (BTS, DUC, licence, master, …).

  • Points forts : valorisant pour trouver un emploi.
  • Points faibles : loin de la perception du web design en situation professionnelle, trop long parfois, théorique plus que pratique, vous ne pourrez pas travailler en même temps.
Les formations hors cursus scolaire
La formation diplômant

Si vous êtes sortie du système scolaire, mais que vous aimeriez reprendre vos études pour une formation certifiant sur plusieurs années, c’est le bon choix.

  • Points forts : valorisant pour trouver un emploi, permet d’obtenir un diplôme dans votre domaine.
  • Points faibles : formation trop longue (compter minimum 2 ans), loin de la perception du web design en situation professionnelle, trop long parfois, théorique plus que pratique. Gros budget si on n’a pas d’aides, vous ne pourrez pas travailler en même temps.
La formation en ligne certifiant 

C’est une formation plus courte (quelques mois) qui vous permettra d’être certifié, vous pouvez en trouver pour quasiment tous les métiers du web.

  • Points forts : formation courte, certifiant, plus proche du milieu pro, vous pouvez cumuler travail et formation, pas trop chère.
  • Points faibles : Moins valorisante qu’une formation diplômant.

 

Les bootcamps

Les bootcamps peuvent se faire autant en ligne que hors-ligne. Depuis la crise sanitaire il y a pas mal de bootcamp qui proposent une option en ligne. La spécialité des bootcamps est leur durée entre 1 semaine et 7 semaines, la plupart d’entre elles sont très intense et demande beaucoup de travail en amont et pendant la formation. 

C’est le format que j’ai choisi pour ma formation « Webdesigner pro » qui sortira cette année.

  • Points forts : formation courte mais intense, très proche du milieu pro, pas très cher, beaucoup de pratique, travail de groupe.
  • Points faibles : moins valorisante, il faut suivre la forte cadence.

 

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